Si je me souviens bien, Yue veux dire Lune en chinois ou autre langue asiatique...
Opale et reflet de lune
J’ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Elle me regarde, elle me nargue. Qu’est ce que je peux faire d’autre? Certains regardent les étoiles pour réfléchir moi je parle à la lune. Mais à qui d’autre parler?
Le jour je garde tout pour moi, je feins l’indifférence, je cache ce que je ressens... mais le soir je ne peux plus, je n’en peux plusYue sentait tout son être qui demandait la sacrilège lecture de ce cahier, mais seule sa raison s’interposait, et comme d’habitude elle gagnait. En ce qui concernait sa curiosité elle avait été rassasiée par la découverte du nom de l’auteur. Sa lassitude première le reprenait. Elle était fatigué, elle n’avait plus de cours pour cette journée. Elle décida qu’elle aviserait le lendemain en ce qui concernait le journal. Le journal de Nodoka Miyazaki.
« Aujourd’hui, le 15 janvier, Negi-sensei s'est promené avec moi. Je suis heureuse. Une sorte d’euphorie m’envahit. »
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s’est moquée de moi
Dans ses draps de satin lavande, Yue ne pouvait s’endormir, trop d’idées lui tournaient dans la tête, trop de pensée, trop de souvenirs.
Mais elle ne m’écoute pas... non, elle ne veut pas m’aider. Elle est belle, puissante et maléfique.« Aujourd’hui, le 24 janvier, je ne suis plus la même depuis 3 jours, il paraît que j’ai meilleure mine. Qu’en savent-ils ? Est ce que cela se voit sur le visage lorsqu’on ne va PAS bien ? »
Et comme le ciel n’avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s’est moquée de moi
Ouai.. quelle infortune... Elle n’a pas voulu me guérir. Tout ce que je dirai, tout ce que je ferai ne changera jamais rien.Le journal de Nodoka était toujours sur la table, toujours posé sagement à côté du bougeoir, toujours fermé, presque froid et vide. Les étoiles brillent d’une pâle lueur et se reflètent dans la bassine d’eau argentée posée dans un coin de la chambre.
Plus loin des enfants jouent à sa lueur fantomatique, ils sont sortis, c'est interdit. Mais, il est toujours plus excitant de braver un interdit, n'est-ce pas ? Un bébé pleure dans une maison lointaine. Une ombre furtive rôde çà et là, personne ne la voit, c'est une ombre. Peut-être pas finalement ?
La mère du bébé accoure vers son enfant, le prend délicatement dans ses bras et chante doucement une contine.
[url]Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot.[/url]
Les enfants jouent toujours mais quelque chose s'est approché d'eux. Ils ne le savent pas mais la lune, oui.
Ils entendent un bruit bizarre et s'arrêtent. Ils ont peur. Alors, ils décident de rentrer chez eux. Tous se séparèrent mais peu eurent la chance de rester en un seul morceau.
Un des enfants avance, seul dans la nuit noire éclairé seulement par la lune. Il cherche à se calmer, n'y arrive pas. Il entend quelqu'un derrière lui, il avance plus vite.
Il voit une lumière au loin et ces quelques bribes de chanson lui parviennent :
[url]Ma chandelle est morte,
Je n'ai plus de feu,
Ouvre-moi ta porte,
Pour l'amour de Dieu.[/url]Il n'est plus très loin de la maison, il n'entend plus rien, il se retourne. Puis.........
L'interdit.
De sortir dehors.
Et de lire ce qui nous appartient pas.
Que cela vous serve de leçon, soupira Yue.
¤ Montage de moi ¤
Une autre fic?