Centré sur l'episode 19, il m'a bien fais pleurer celuila...
Fukai toki no soko Nemuri ni tsuite wa
Quand je m'endors
Nando mo kurikaeshite iru
Milles souvenirs se répètent à maintes reprises
D’un battement d’aile, il peut tout fuir. Il est libre de parcourir le ciel, libre de choisir sa vie, libre d’aimer peut-être. Il volette comme pour me narguer. Il se détache si bien dans le ciel blanc. Tout est blanc aujourd’hui. Il a neigé. Tout est blanc, même elle.
Aisaka Sayo est très pâle, chose normale pour un spectre. Comme une souillure sur la pureté idyllique d’un monde qui n’existe pas. Cette nuit, elle a rêvé que qu'elle etait un papillon. C’est merveilleux de voler. Elle tends la main et il s’y pose sans crainte. De son autre main, elle effleure une de ses ailes.
Expliquez-moi la vie…J'avais une petite soeur.. On lui avait dit un jour que si l'on marrie cette fleur de jardin avec une fleur de Tsuwabuki, maman reviendrait du ciel...Je pouvais que lui sourire...
" Pour que maman revienne...."
C'etait avant, sa. Quand j'etais vivante, je voulait proteger la fleur de ma petite soeur. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige ! Orages ou tempêtes, je m'y rendai ! Puis j'ai retrouvé ce message...
" Pour que maman, grande soeur revienne "
Il etait toujours la.
" Grande soeur...."
Les larmes coulerent, les sanglots arriverent. Je me relevai avec peine, sortit de ce "champ" a toute vitesse, puis je regardais passer les collegiennes lourdement martelée par la pluie.
Mélancoliquement.
Toutes les jeunes adolescentes qu'elle voyait passer avaient toutes le sourire aux lèvres et le coeur léger. Elle n'avait jamais pu vivre cet entrain qui caractérisait les autres filles de son âge. Elle ne s'était jamais trouvé à sa place. Toute sa vie, elle sentait qu'elle avait manqué quelque chose, qu'elle était passé à côté d'un évènement qui aurait pu changer le reste de son existence. Elle marchait, sous l'averse, ses larmes se mêlant aux gouttes de pluie qui coulaient sur son visage. Elle n'en pouvait plus, c'était trop. Elle prit un journal qui trainait et se couvrit la tête. Elle ne s'arrêta qu'au bord d'un pont. Elle s'accroupit sur le trottoir et se mit à pleurer, pour son passé joyeux qu'elle ne pourrait plus jamais atteindre, pour son présent pathétique et pour son avenir inexistant. Elle s'endormit et ne se réveilla qu'aux petites lueurs du matin. Elle se releva honteusement et jeta avec une certaine contrariété le journal qui était resté sur sa tête, sur lequel était imprimé une photo de deux jeunes filles à l'air épanoui.
Que fais-je ici ? Je l’ignore. Je ne sais pas ou plus pourquoi je suis là.
Seule.
Mais que fais-je ici ? Pourquoi…
Autant de questions sans réponses.
Autant de réponses cachées.
Où est ma vie ? Que faisais-je avant d’être ici ?
Je ne me rappelle plus de rien.
Ma tête est vide, elle me fait mal.
J’ai l’impression d’être noyée dans du coton.
Ma tête est remplie de coton…
C’est l’impression que j’ai.
Comment se fait-il que… Je ne sais plus…
Comment suis-je arrivée ici ?
Je ne sais plus rien.
Je veux savoir.
Je dois savoir.
J’ai envie de pleurer.
J’ai envie de tomber de haut. De très haut.
Je me sens mal…
Mais pourquoi diable suis-je ici ???
Je ne me rappelle même plus ce que j’aime ou pas.
Je ne sais plus rien.
Sais-je encore seulement marcher…
Je dois me lever.
Mais c’est trop dur. Je n’y arrive pas. Mes jambes me trahissent.
Mes forces me trahissent.
Pourquoi suis-je dans cet état ?
Que m’est-il arrivé ?
Que s’est-il passé ?
Ma tête tourne. Encore. Il faut que j’arrête d’essayer de réfléchir. Cela empire mon état j’ai l’impression.
Cela ne se peut pas.
Je ne connais pas la réponse à aucune de mes questions. Je ne sais même pas pourquoi je me les pose.
Pourquoi ? C’est une question sans réponse.
Le temps passe, je le sens bien, et pourtant je ne ressens ni faim, ni froid, ni soif, ni chaleur.
Pourtant, je commence à me souvenir, et je me souviens justement les avoir déjà ressentis.
Pourquoi je ne ressens plus rien ?
Je ne ressens même plus de peine pour ma situation.
Je n’ai plus de volonté. Plus aucune envie.
J’ai arrêté il y a bien longtemps de tenter de mesurer le temps.
J’ai arrêté il y a bien longtemps de me demander « pourquoi moi ? »
J’étais sans doute au mauvais endroit, au mauvais moment.
Je sais où je suis. Je commence à comprendre.
Je sais ce qu’il s’est passé. En partie en tout cas.
C’est parce que je ne voulais pas accepter l’évidence. Mais il ne sert à rien de le nier plus longtemps.
Si je ne ressens plus rien, c’est tout simplement parce que ma vie s’est éteinte.
Perdue dans le noir,
Loin de ton regard,
Je rêve de toi le soir.
Ma vie n’est plus qu’une illusion
Eloignée de notre fusion,
Du temps où notre amour était rond,
Etait réciproque dans chaque ton.
Seulement voilà,
Je t’ai perdu ici-bas,
En me lamentant sur mon cas,
Déprimant selon moi.
Mais je t’ai perdu,
Cette chaleur ne me revient plus,
Mes larmes coulent dru,
Sur mon visage presque moulu
De la tristesse que tu m’a dévolue.
Je t’aime et tu m'aimais aussi !!...Ganjigarame no jiyuu o
L'enfer continue de brûler
Tachikitte Te ni ireta
Je voudrais y aller
Maboroshi to kizukazu ni
Et revivre enfin
"Ces fleurs plantees par ces petites mains nous previendront lorsque l'heure sera arrivee"
- C'est un beau poeme, hein ?
- Oui...